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1.
Journal of Psychosomatic Research ; Conference: 10th annual scientific conference of the European Association of Psychosomatic Medicine (EAPM). Wroclaw Poland. 169 (no pagination), 2023.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-20239457

ABSTRACT

Background: Many patients affected by COVID-19 suffer from persistent symptoms after infection. Compared to biomedical mechanisms, psychosocial mechanisms have been less investigated. This study examined the association between trust in sources of information on COVID-19 and the burden of incident persistent symptoms. Method(s): A prospective study using data from the SAPRIS and SAPRIS-Serologie surveys nested in the French CONSTANCES cohort. Trust in medical doctors, government, scientists, journalists, and social media was measured between April 2020 and May 2020. The number of incident persistent symptoms lasting for at least two months was recorded. Psychological burden was measured with the somatic symptom disorder B criteria scale. Associations between trust in information sources and outcomes were examined with zero-inflated negative binomial regression and general linear models, adjusting for gender, age, education, income, self-rated health, SARS-CoV-2 serology tests, and self-reported COVID-19 Results: Among 20,985 participants, those with higher trust in government/journalists at baseline had fewer incident persistent symptoms at follow-up (estimate (SE): -0.21 (0.03), p < 0.001). Among 3372 participants (16.07%) who reported at least one symptom, those with higher trust in government/journalists and medical doctors/scientists had lower SSD-12 scores (-0.39 (0.17), p = 0.0219 and - 0.85 (0.24), p < 0.001, respectively), whereas higher trust in social media sources predicted higher SSD-12 scores in those with lower trust in government/journalists (0.90 (0.34), p = 0.008). These associations did not depend upon surrogate markers of past infection with SARS-CoV-2 Conclusion(s): Trust in information sources on COVID-19 should be tested as a target in the prevention of incident persistent symptoms.Copyright © 2023

2.
La Revue de Médecine Interne ; 42:A329, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1531773

ABSTRACT

Introduction Les symptômes chroniques évoluant ou persistant après une infection par SARS-CoV-2, fréquemment désignés sous le terme « COVID long », sont devenus un enjeu majeur de santé publique. Leur physiopathologie est mal comprise et leur prise en charge non codifiée. L’objectif de cette étude est de déterminer si un diagnostic de trouble fonctionnel somatique peut être retenu chez des patients présentant des symptômes neurologiques inexpliqués évoluant de manière chronique après une forme bénigne de COVID-19. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude monocentrique observationnelle, incluant des patients adultes adressés en consultation spécialisée pour des symptômes neurologiques évoluant de manière chronique après une infection par SARS-CoV-2 non sévère, et sans argument pour une pathologie neurologique de novo. Une évaluation psychométrique standardisée était réalisée par téléphone, suivie d’un auto-questionnaire complémentaire envoyé par courrier électronique. Le critère de jugement principal était le diagnostic positif de trouble fonctionnel somatique (Somatic Symptom Disorder) selon la définition du Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders-5 (DSM-5). Résultats Sur les 58 patients adressés de manière consécutive dans notre centre, 50 ont été inclus. Parmi eux il y avait 41 (82 %) femmes et l’âge médian (IQR) était de 46 (39–51) ans. Les patients rapportaient un nombre médian (IQR) de symptômes de 13 (12–16), avec une évolution fluctuante pour 44 (88 %) d’entre eux, et une plainte cognitive quasiment constante (49/50, 98 %) Le diagnostic de trouble fonctionnel somatique selon les critères du DSM-5 était retenu de façon formelle pour 32 patients (64 %). Pour les 18 patients restants, ce diagnostic était considéré comme possible étant donnés leurs scores élevés sur les échelles diagnostiques. Les patients rapportaient en médiane (IQR) 13 (12–16) symptômes différents, contrastant avec la normalité de l’examen physique et de l’IRM cérébrale. Les bilans neuropsychologiques réalisés ont montré des troubles attentionnels isolés pour 14 des 15 patients évalués, en décalage avec l’intensité de la plainte cognitive. Quarante-cinq (90 %) patients remplissaient les critères d’un Syndrome de Fatigue Chronique, un sous type de trouble fonctionnel somatique. Dix-sept (32 %) patients avaient un dépistage de trouble anxio-dépressif positif, 19 (38 %) rapportaient un antécédent de trouble somatique fonctionnel antérieur, et 27 (54 %) un traumatisme physique ou psychique antérieur. Les auto-questionnaires complémentaires ont mis en évidence un Syndrome de Stress Post Traumatique chez 12 patients (12/43, 28 %), ainsi que des traits marqués d’alexithymie et de perfectionnisme. Ces symptômes persistants entrainent un retentissement majeur avec des niveaux élevés d’insomnie (29/43, 67 %), de suivi psychiatrique (28/50, 56 %) et de perte de salaire ou de travail (25/50, 67 %). Conclusion La plupart des patients ayant des symptômes neurologiques persistants médicalement inexpliqués après un COVID-19 non sévère remplissent les critères diagnostiques d’un trouble fonctionnel somatique selon le DSM-5. Une prise en charge spécifique du trouble fonctionnel dans le COVID long pourrait ainsi permettre d’envisager une amélioration clinique de ces patients.

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